Deux mots pour lutter contre le harcèlement !
Le harcèlement est une forme de violence qui affecte nombre d’entre nous dont des enfants très jeunes. Il se traduit par des moqueries, des insultes, des menaces, des coups ou des exclusions répétées. Ces agressions entraînent des conséquences graves sur le bien-être, l’estime de soi et la réussite scolaire des victimes. Elles se sentent souvent seules, honteuses et impuissantes face à leurs bourreaux qui parfois, pour certains, n’ont même pas conscience d’être harcelants.
Heureusement, il existe des personnes qui ont décidé d’agir pour leur venir en aide : les motards.
Les motards ne se résument pas à leur apparence rebelle, solitaire et parfois “peu fréquentable”. Au-delà de ces clichés, ce sont des passionnés qui partagent une appétence forte pour la liberté, l’aventure et l’échange. Ils embrassent pleinement le mode de vie qui accompagne leur passion. Ce qui les caractérise le plus c’est leur appartenance à une communauté soudée. Elle est reconnaissable et ses membres se reconnaissent à travers des codes, rites et signes distinctifs qui échappent plus ou moins aux non-initiés. Au sein de cette communauté, l’esprit de solidarité et de fraternité est profondément ancré dans la culture.
Les motards se considèrent comme une grande famille, unie par une passion commune. Lorsqu’ils se croisent sur la route, ils se saluent, établissant un lien instantané qui transcende toutes les barrières traditionnelles : sociales, raciales, culturelles ou sexuelles.
Le respect est au cœur de leurs interactions et se manifeste non seulement sur la route, mais aussi dans leurs actions du quotidien. Conscients des difficultés auxquels chacun peut être confronté, les motards sont prêts à se soutenir mutuellement et à s’offrir une assistance morale ou matérielle, créant ainsi un réseau de solidarité qui renforce leur sentiment d’appartenance à cette communauté spéciale
Certains motards, porteurs de ces valeurs profondément enracinées, s’engagent activement au-delà de leur seule communauté dans la lutte contre le harcèlement. Organisés en associations, ils interviennent dans les écoles, collèges ou lycées, et également lors d’événements hors milieu scolaire. Leur objectif de sensibiliser les élèves, enseignants, coachs sportifs et les parents, au fléau du harcèlement. Leur image duale de “rebelles-protecteurs” leur permet d’établir un lien authentique, non seulement avec les enfants victimes mais aussi, parfois, avec le “harceleur non-conscient”. Les motards ne se substituent ni aux psychologues, ni aux médecins, ni aux forces de l’ordre, mais ils cherchent à transmettre des valeurs essentielles telles que l’empathie, le respect et l’écoute. En offrant leur soutien sans jugement et en créant un environnement propice à l’expression des émotions ils contribuent à restaurer la confiance perdue des victimes et à leur montrer qu’elles ne sont pas seules. En s’appuyant sur leur esprit de groupe et de solidarité ces motards offrant un espace sûr où tous peuvent se sentir entendus, compris et soutenus.
sur la région Ile de France
Cet engagement exemplaire des motards dans la lutte contre le harcèlement témoigne de l’ampleur de leur fraternité et de leur dévouement envers les plus vulnérables. Ils mettent à profit leur passion commune pour la moto comme un puissant moyen de sensibilisation et de mobilisation, afin, à leur niveau, de concourir à créer un monde où chaque enfant peut grandir sans craindre d’être victime de harcèlement.
Si vous êtes touché par le projet des motards solidaires, vous pouvez les contacter via le réseau UBAKA (Urban Bulldogs Against Kids Abuse). UBAKA est un réseau international d’associations de motards qui luttent contre la maltraitance faite aux enfants. Vous pouvez également faire un don ou adhérer à l’association, que vous soyez déjà motard ou que vous souhaitiez le devenir. Votre contribution contribuera à faire avancer la cause des enfants harcelés et à leur redonner le sourire. Ensemble, nous pouvons changer des vies et créer un monde où la fraternité et la solidarité triomphent.
Mathieu dit Bad Mat